La guerre des sexes
Tout d'abord, un grand bravo pour la mobilisation. C'était la première fois que j'organisais un jeu-concours et devant le franc succès rencontré, je me dis qu'une carrière de Philippe Risoli ou de Julien Lepers s'ouvre désormais à moi... Lire vos commentaires, c'était un peu comme jouer aux 7 familles. Y'avait tout le monde : les papas, les mamans, les frères, les soeurs, les tontons, les tatas, les cousins, les cousines... même Patrice Coulaud !!! Qui partait en vacances avec moi quand j'avais un an, et qui fait donc un peu partie de la famille. Je parie que les potes, qui se sont illustrés par leur silence (à 2 exceptions près), ont dû être intimidés par l'engouement familial et se dire qu'ils n'avaient pas leur mot à dire. Je serais tenté, de ce fait, de demander leur contribution, et donc de continuer à vous titiller, mais Nat, qui est plus sage et moins sadique que moi, me glisse qu'il est enfin temps d'assouvir votre curiosité débordante.
Bon, c'est pas tout ça mais maintenant il faut vous le dire... Tintin... Et le gagnant est : Personne ! Et bah non, personne n'a gagné, pour la simple et bonne raison que le gynéco n'a pas pu discerner avec certitude le sexe de notre enfant... Si, si, sans déc !
Ouille ! Bon, comme Nat me fout des coups de coude, j'arrête mon cinéma, et je vous annonce que, pour le plus grand bonheur de ses parents, notre enfant semble sévèrement burné (c'est le premier truc qu'a vu le gynéco, avant même la tête) et qu'en conséquence on peut vous dire que c'est un petit gars. J'imagine que ça va ravir mon gredin de tonton qui a commandé un couillu, et tous ceux qui aiment taper au ballon ou jouer à la playstation. Lau, t'auras pas besoin de jouer à la princesse. Astor, j'espère que t'es content, on t'a fait un cousin de presque ton âge.
Notre petit gars a même un prénom, mais là, pas la peine d'insister, ça restera un secret...
On est heureux tout plein. Et on vous embrasse tous.