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Vamos a Argentina

29 janvier 2008

On est de retour!!!!!

Juste deux mots avant notre compte rendu de fin de voyage et les photos tant promises. Juste pour vous dire: va on est là, de retour, sur le sol français, prêts à devenir parents et prendre à bras le corps nos nouvelles responsabilités...jusqu'à notre prochain départ, on sait jamais...

Merci mil fois à tous ceux qui nous ont suivi et qu'on espère revoir bientôt maintenant que vous savez qu'on bouge plus pour un moment, on aura plus d'excuse.

Promis un message plus long et plus funky très vite à très vite

Nat

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20 janvier 2008

Des nouvelles du pays patagonique

Salut la compagnie,

vous avez demandé Nat mais je suis désolé, c'est encore Benji qui va vous parler. La faute à ce putain d'ordi, à mes côtés, qui vient de lui faire disparaître (un peu par ma faute) ce qu'elle écrivait depuis une heure. Foutue technologie.

Depuis les dernières nouvelles envoyées de Salta, nous avons dû parcourir quelque chose comme 3500 kms si je calcule bien. Le 8 janvier, nous avons relié Salta à Mendoza : 17 heures de voyage dans un bus business class avec siège ultra-confort qui s'allonge à l'horizontal, gentil monsieur pour nous demander toutes les 10 minutes si l'on ne manque de rien... Bref, le voyage est passé comme une lettre à la poste, surtout pour la future maman qui se dope avant chaque trajet d'antispasmodiques et de pillules anti-mal-de-transport. Les médocs associés au confort de ce bus-là l'ont fait tomber tout le long dans les bras de Morphée.

A Mendoza, nous avons passé la plupart de notre temps chez Roly et Patricia, autres oncle et tante de Nat, à, je vous le donne en mille, manger, profiter de la piscine, remanger, repiscine. Et à aussi nous balader dans cette ville aux températures caniculaires (40 degrés) mais heureusement et intégralement ombragée. Et qui possède en son centre un immense et magnifique parc où tous les habitants aiment se retrouver pour manger, faire du sport voire faire la sieste (comme nous 2) etc. Comme la ville est le haut-lieu du pinard en Argentine, on ne pouvait pas faire autrement que d'aller faire la visite d'une bodega. En l'occurence celle d'un riche joaillier autrichien qui est venu investir comme beaucop d'autres européens opportunistes dans les terres ensoleillées de la région. A la dégustation : du Malbec (surtout), mais aussi du Chardonnay, du Syrah, du Cabernet, du Torrontès... Bref, très bon moment, surtout pour moi qui avait déjà un peu attaqué à table à midi, mais chut on pourrait m'entendre.

A part le vin, Mendoza possède d'autres charmes surtout du fait de sa position géographique. A quelques 1300 kms au Sud de Salta, la ville est bordée à l'Ouest par la Cordillière des Andes. Du coup, même sur les moches autoroutes, on peut se délecter de vues magnifiques sur des montagnes arides et quelques sommets enneigés, cachés derrière. C'est d'ailleurs pas très loin de là, sur la route qui mène au Chili, que s'élève le plus haut sommet d'Amérique : Le mont Aconcagua et ses quelques 6900m. Nous rêvions d'emprûnté la route, mais celle-ci grimpe en très peu de temps de 800m (hauteur de Mendoza) à 4000m, exercice périlleux pour une femme enceinte. Du coup, nous nous sommes dit que nous nous contenterions d'une visite du fameux pont de l'Inca, mais au moment de la virée la voiture de l'oncle a rendu l'âme. Tant pis, On se sera bien reposé à Mendoza. La prochaine fois, on se rattrapera niveau visite...

Nous avons repris le bus le 13, direction cette fois-ci Bariloche. Au terme d'un voyage aussi long que le précédent, nous sommes arrivés dans cette charmante ville tout droit sortie d'une carte postale... suisse. Si, si. Les plus de 1000 kms effectués ont, cette fois-ci, fait chuté le thermomètre d'environ 20 degrés et nous ont conduit dans une région montagneuse, constellée de lacs. Lesquels sont bordés de magnifiques forêts de pins et de villages où la plupart des maisons sont en bois et ressemblent comme deux gouttes d'eau à nos chalets alpins. Et pour cause, ceux qui sont venus occuper cette région, sont pour la plupart des suisses et des allemands nostalgiques du climat et de la végétation de leurs pays abandonnés. En cherchant bien, on peut même trouver quelques nazis gentiment accueillis par Peron dans les années 50, mais ceci est une autre histoire.

Bref, je ne peux pas vous le prouver en photo tout de suite (elles sont encore dans mon appareil photo et je n'ai pas le câble), mais cette Patagonie Andine, puisque c'est comme cela qu'elle s'appelle, est vraiment spendide. Nous y avons retrouvé Graciela et Camila, tante et cousine de Nat en vacances à Bariloche et que nous n'avions pas encore rencontré puisqu'elles habitent encore beaucoup plus loin, à Ushuaïa. Nous avons ensemble parcouru la ville en long en large en travers et en zigzag et fait quelques balades au-dessus et alentour, histoire de jouir chaque fois d'un plus joli panorama. La preuve en images la prochaine fois. Nous avons aussi, comme il se doit, déguster les spécialités locales : le mouton patagonique (sutout moi) et le chocolat (surtout Nat). Bah oui, un chalet sur 2, dans le centre-ville, est en fait un magasin de chocolat.

Cette étape fut trop brêve pour profiter pleinement des mille activités possibles de la région (escalade, parapente, trekking, randonnées en cheval) mais le RDV est déja pris pour la prochaine fois. Hier, nous avons quitté Bariloche, cette fois-ci à bord d'un train ! Le Train Patagonique, petit bijou qui nous a fait traverser à environ 60 kms/h toute la Province d'Ouest en Est pour nous faire accoster sur la Côte Atlantique où nous nous trouvons depuis ce matin. Plus exactement à Las Grutas, où nous avons déposé nos bagages dans une consigne de la gare routière, histoire de profiter de la plage, et dans l'attente d'un nouveau bus qui nous emmènera cette nuit à Telew. C'est-à-dire toujours sur la côte et toujours plus au sud. De là, nous espérons pouvoir aller voir les pingouins et les autres animaux qui voudront bien nous montrer leur nez.

Le retour approche mais l'aventure continue. Grosses bises à tous.

6 janvier 2008

La guerre des sexes

Tout d'abord, un grand bravo pour la mobilisation. C'était la première fois que j'organisais un jeu-concours et devant le franc succès rencontré, je me dis qu'une carrière de Philippe Risoli ou de Julien Lepers s'ouvre désormais à moi... Lire vos commentaires, c'était un peu comme jouer aux 7 familles. Y'avait tout le monde : les papas, les mamans, les frères, les soeurs, les tontons, les tatas, les cousins, les cousines... même Patrice Coulaud !!! Qui partait en vacances avec moi quand j'avais un an, et qui fait donc un peu partie de la famille. Je parie que les potes, qui se sont illustrés par leur silence (à 2 exceptions près), ont dû être intimidés par l'engouement familial et se dire qu'ils n'avaient pas leur mot à dire. Je serais tenté, de ce fait, de demander leur contribution, et donc de continuer à vous titiller, mais Nat, qui est plus sage et moins sadique que moi, me glisse qu'il est enfin temps d'assouvir votre curiosité débordante.

Bon, c'est pas tout ça mais maintenant il faut vous le dire... Tintin... Et le gagnant est : Personne ! Et bah non, personne n'a gagné, pour la simple et bonne raison que le gynéco n'a pas pu discerner avec certitude le sexe de notre enfant... Si, si, sans déc !

Ouille ! Bon, comme Nat me fout des coups de coude, j'arrête mon cinéma, et je vous annonce que, pour le plus grand bonheur de ses parents, notre enfant semble sévèrement burné (c'est le premier truc qu'a vu le gynéco, avant même la tête) et qu'en conséquence on peut vous dire que c'est un petit gars. J'imagine que ça va ravir mon gredin de tonton qui a commandé un couillu, et tous ceux qui aiment taper au ballon ou jouer à la playstation. Lau, t'auras pas besoin de jouer à la princesse. Astor, j'espère que t'es content, on t'a fait un cousin de presque ton âge.

Notre petit gars a même un prénom, mais là, pas la peine d'insister, ça restera un secret...

On est heureux tout plein. Et on vous embrasse tous.

3 janvier 2008

Champagne !

Je ne peux pas commencer sans vous souhaiter à tous et à toutes une année 2008 pleine de tout ce que vous voulez, bah ouais après tout, à vous de choisir : amour, santé, gaz, électricité... J'espère que vous avez passé cette période de fêtes dans la bonne humeur et le foie gras, et que vous avez su profiter (pour ceux qui habitent en France) du froid et de la grisaille, car ici ça devient insupportable : être en T-shirt et en tongs tous les jours c'est quand même pas facile.

Pour nous les fêtes n'ont pas été si spectaculaires. Etant donné que ça fait un mois que l'on va de repas gargantuesques en gueuletons orgiesques, Noël et le Premier de l'An se sont contentés de ne pas sortir de l'ordinaire : on s'est goinfré comme des porcs. C'est d'ailleurs l'un de ses animaux version bébé que l'on a dégusté jusqu'au bout des os lundi soir. Un cochon de lait façon argentine, ça fond dans la bouche comme... un cochon de lait façon argentine.

A ce propos, je me dois de répondre à l'une de tes interrogations mon Cabanou. Nat, qui, rappelons-le, est enceinte, a pris 4 kilos depuis notre arrivée dans ce pays où on te séquestre sans arrêt à table, ce qui est bien parce qu'elle en avait perdu pas mal pendant les 3 premiers mois. Et moi, par solidarité, j'en ai pris 4 aussi. Ce qui fait que je viens de battre mon record de tous les temps de kilos sur la balance. C'est mon père, qui est friand de stats et de records, qui doit être content...

Je reviendrai plus tard, plus en longueur, sur quelques expériences saisissantes voire traumatisantes, que l'on a pu vivre depuis notre arrivée, attablé.

Parce que tout de suite, maintenant, je me dois de vous avouer, qu'une nouvelle fois, je ne regarde pas ma petite femme et son gros ventre de la même façon. Ceux qui suivent le savent sans doute : aujourd'hui, c'était jour d'échographie. Ce qui nous a permis de constater qu'Alfred se portait comme un charme. Sous les feux des projecteurs gynécologiques, il nous a même gratifié de plusieurs pirouettes qui nous ont permis de découvrir son SEXE : alors coucougnettes ou pas, je vous le donne en mille... Qu'est-ce que ça peut bien être... allez, faîtes preuve d'intuition, un peu de concentration et... vous voulez savoir ? Et bah vous savez quoi ? On va pas vous le dire, en tout cas pas maintenant. Non, non. On préfère vous faire attendre un peu, ou plutôt se laisser désirer. On vous propose un marché : si on reçoit 25 commentaires à ce message, provenant de personnes différentes et pariant sur le sexe, on vous le dit... sinon tant pis, ça restera dans notre bouche. Bah quoi ? C'est pas dur. Tiens toi par exemple, qu'est-ce t'en penses ? C'est une fille ou un garçon ?

Oui, je sais, certains se souviennent sans doute que je ne voulais pas le savoir, mais j'ai finalement capitulé face à la tyrannie des curieux. Et puis c'est vrai que ça le rend un peu plus présent, surtout pour moi qui n'a pas la chance de recevoir les coups de pied, de sentir les nausées, les remontées acides et toutes ces choses merveilleuses. Maintenant je m'imagine mieux le métier qu'il fera plus tard, l'instrument qu'il devra pratiquer.

Autre information concernant le bébé. Tout le monde nous a dit jusque là qu'il devait naître le 11 mai, mais le gynéco rencontré aujourd'hui a misé sur le 24 avril, ou en tout cas avant la fin du mois d'avril (parce qu'il est déjà bien balèze, comme son père)... ce qui me fait me poser la question (que je vous pose à vous, chers membres de ma famille) : c'est quand les 100 ans de mamy ?

Bon, une pizza m'attend, donc je m'arrête ici. Et vous re-souhaite le meilleur pour cette nouvelle année. Nous remercions chaleureusement tous ceux qui prennent le temps de nous écrire quelques lignes sur le blog, c'est ce qui nous donne envie de le continuer. Je suis heureux (et Nat aussi) de retrouver par ce biais de vieux amis dont je n'avais plus de nouvelles depuis pas mal de temps (je parle de toi Guillaume), de constater que tu possèdes toujours la plume la moins lisible et la plus déjantée oh toi mon Fredo (Palme d'Or) et patati patata....

N'oubliez pas les paris, sinon on vous parle plus.

Des bibis

27 décembre 2007

De retour des Vallées Calchaquies

Hola a todos, ici le soleil,

Après un départ matinal (7h30) de Salta via Cachi, la recta del Tintin, le Parc National des Cactus et enfin la piedra de Molino, le point le plus haut à 3530 m avec une acension de 2000 m en 20 minutes. La tete qui tourne, la température qui diminue de 1 degré tous les 180 m et puis le paysage à tes pieds, tout est vert et loin. On se sent tout petit, on n'attend plus que le condor, qui ce jour là n'était pas au RDV.

Puis 50 km plus loin, on commence à descendre, le paysage change, il devient de plus en plus sec voir désertique, les rouges, ocres et verts rouille se cotoient, la température monte. Enfin la Quebrada de las Flechas et son décor lunaire, blanc, gris et beige. Tout ça sur une distance de 260 km environ.

Une nuit à Cafayate, histoire de visiter les caves à vin très reputées de la region et de gouter la glace au vin torrontes et cabernet. Puis le retour vers Salta par la Quebrada de las Conchas avec le rouge des montagnes et ses formes magiques. Benji sans voix decide de prendre place à l'arrière de la 4x4 à l'air libre, pour mieux pixeliser le paysage et pour un brushing intégral avec un vent de 120 km/h, effet punck garanti.

Bref ça sert à rien de vous raconter tout ça, il faut venir voir....

Voilà pour les dernières impressions... En ce qui concerne Alfred, il va bien et attend sa prochaine échographie pour le 02 janvier à 18h en présence de son papa pour la première fois, car pour la première il était au Bénin. On demande ou on demande pas le sexe ? La question reste d'actualité, la suite bientot...

Bisous à tous et pour la famille profitez bien de la nouvelle rubrique photos "familia".

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25 décembre 2007

C'est moi Nat, Nacha, Nati, Nachou et Alfred

Bonjour tout le monde, C’est mon tour de bloguer et de vous donner quelques impressions sur ce beau voyage, je dispose de 30 minutes car le diner de Noel approche et j’ai faim et Alfred aussi. Encore quelques jours à Salta avant notre départ le 03 pour Mendoza. Nous sommes arrivés de Humahuaca il y a trois jours, où nous avions RDV avec le ciel et les montagnes à 3000 m d’altitude, rien que pour voir briller les yeux de Benji face à la montagne des 7 couleurs ou devant un morceau de viande de lama sauté aux pommes de terre andines ou alors mieux encore quand on a découvert la cabane d’Ali Baba et la flute magique, “la Quena”, qui a ensorcelée Benjí. On serait bien resté vivre sous un cactus mais il faisait franchement froid la nuit. Voilà pour ce qui est des beaux paysages… En ce qui me concerne il y a eu les retrouvailles avec la famille, les amis, les gouts et les odeurs de mon enfance, entre la joie et la nostalgie, mais surtout avec le bonheur de les revoir et un pincement au coeur pour ceux qui ne sont plus là, ou les moments qu`on n`a pas pu partager. Mais heureusement certains liens semblent indélébiles, et ça n’a pas de prix. L’Argentine reste et restera ce pays plein de contradictions politiques, culturelles et surtout éthiques que j’aime et que j’ai du mal à comprendre. Je m’y perds souvent ….Noel approche et le diner aussi alors la suite pour très vite. Joyeux Noel du bout du monde!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Nacha
13 décembre 2007

itinéraire de la première quinzaine

Ca y est, le blog est fonctionnel, le premier message en ligne, je commence à m’habituer aux claviers hispaniques et à la mauvaise connexion qui me fait régulièrement perdre ce que j’écris, place maintenant aux choses sérieuses.

Nous sommes partis le 27 novembre de Paris, et au terme de près de 24h de voyage (escales oblige), sommes arrivés le lendemain à Buenos Aires, où j’ai vite compris qu’il fallait dorénavant dire Bouénosse Aïlesse. Nous nous sommes installés chez Hugo et Adriana (grands-oncle et tante de Nat) qui nous ont reçu avec beaucoup de gentillesse, et sommes restés 5 jours dans la capitale argentine, à flaner dans les rues, à découvrir différents quartiers, à essayer de s’orienter dans cette ville immense et tentaculaire qui malgré tous ses carrefous à angle droit n’a pas arrêté de me faire prendre la mauvaise direction, à se faire servir avec plaisir et gourmandise plein de nouveaux trucs dans son assiette, à s’étaler dans l´herbe des innombrables parcs qui embellissent la ville ... Bref à sentir un peu la respiration de cette capitale, qui à première vue ressemble énormément à une grande ville européenne, voire états-unienne. Avec ses buldings, ses grandes avenues, ses taxis jaunes, ses grands parcs et le nombre de gens croisé dans les rues, j’ai quand même souvent pensé à New-York. Mais en moins frénétique et moins cosmopolite. Et avec des gens qui parlent espagnol comme des italiens, du tango plein les rues, des tas de tyes qui tiennent jusqu'à 15 chiens en laisse, et des bouts de viande gros comme ma cuisse dans les assiettes de chaque restaurant.

Je me rends compte que je ne vous livre ici que mes propres impressions, beaucoup de ce dont je parle comme de découvertes ou de nouveautés ne sont évidemment que familiarités pour Nat. Elle vous écrira à son tour un peu plus tard (tout de suite maintenant, elle est en train de faire une tarte aux pommes pour sa grand-mère). Du coup, j’en profite pour dire des trucs qui l’agaceraient genre la capitale de son pays me fait penser aux Etats-Unis…

N’ayant pas vraiment eu mon compte d’exotisme, nous avons quitté cette première étape obligée et néanmoins bien agréable au bout de 5 jours, pour rallier Puerto Iguazu, à l’extrème Nord-Est du pays (à la frontière du Paraguay et du Brésil), au coeur (de ce qui reste) de la jungle. De là, nous avons pu passer une journée dans un parc naturel célèbre, où nous avons contemplé sous toutes les coutures les splendides et majestueuses chutes d’eau d’Iguazu. L’émotion ressentie à la contemplation de cette nature bouillonnante a même réveillé Alfred, que Nat a senti bouger pour la première fois. La journée fut particulièrement magique, et même si le côté très touristique et l’extrème affluence du lieu n’étaient pas forcément des plus agréables, ça n’a pas réussi à gâcher une seule seconde le spectacle. Outre quelques bidochons, on a aussi croisé le plus naturellement du monde toutes sortes de bestioles qui ne manquaient jamais de nous émerveiller ou de nous faire peur quand elles surgissaient de nulle part et nous filaient entre les pattes : des fourmis géantes, des papillons de toutes les couleurs, des iguanes, des rapaces, et plein de trucs bizarres dont je ne connais pas les noms.

Les jours suivants, nous sommes descendus un peu plus au sud de la même province et nous sommes installés dans le petit bungalow d’une auberge à San Ignacio. De là, nous sommes allés visiter les ruines de 2 différentes missions jésuites, ces lieux construits par des prêtres européens venus évangéliser les populations locales où ils leur apprenaient les arts, l’agriculture et surtout toutes les choses de Jésus (les gentils prêtres !). Bien que je sois très peu enclin à apprécier ces grandes pages de l'histoire où nos ancêtres européens venaient apporter la "civilisation" aux gentils indigènes, j'avoue que les vestiges de ces cités religieuses et colonisatrices m'ont beaucoup impressionné, surtout les deuxièmes, moins bien conservées, mais situées en pleine jungle. Je vous laisse le soin de regarder les photos, ceux qui voudraient un cours d'histoire peuvent toujours poser les questions qui les démangent...

Le vendredi 7, nous avons décidé de partir pour Salta qui n'était pourtant pas la porte à côté. Mais Nat éprouvant de plus en plus de difficultés à se déplacer (à cause d'un problème de circulation sanguine qui lui faisait gonfler son pied et sa cheville) et étant pressée de retrouver sa famille, nous avons dû prendre 3 bus et passer plus de 24 heures sur la route et dans les gares routières pour arriver à destination. Là, une délégation familiale nous attendait depuis plus d'une heure. Depuis, nous sommes installés chez la grand-mère maternelle de Nat, dans cette très jolie ville qui se trouve à 1500 m, au pied de la pré-cordillière des Andes, et nous nous faisons inviter à manger un peu partout, chez les cousins, les tontons, les mamys, les copains. Bref, j'ai l'impression de passer le plus clair de mon temps à table, ce qui n'est pas pour me déplaire. Du fait de toutes ces invitations et du mauvais temps qui s'est installé au-dessus de nos têtes depuis le début de la semaine, on se ballade moins ces jours-ci mais dès lundi 17, nous partons nous promener encore un peu plus au Nord, sur la route qui mène en Bolivie et qui devrait nous faire monter beaucoup plus haut encore.

Je m'arrête là pour aujourd'hui. N'hésitez pas à intervenir, toutes les questions, suggestions, interventions seront les bienvenues. Peut-être qu'elles m'aideront même à vous raconter des choses un peu plus passionantes que "on est passé par ici, on repassera par là". Racontez-moi aussi à l'occasion la visite apparemment délicieuse de Khadafi à Paris, je suis sûr que je vais aimer. Et, question très grave, je veux bien que vous votiez pour l'emploi du "on" ou du "nous" dans mes messages, vous m'aiderez comme ça à choisir.

Je finis avec le désormais incontournable : GROS BISOUS !!!

13 décembre 2007

take #1

Hola todos,

Une fois n’est pas coutume, je vous tape aujourd’hui quelques lignes depuis un pays non-africain, puisque nous sommes, Nat & moi-même, en Argentine depuis une quinzaine de jours. Comme nous n’aimons pas faire les choses à moitié côté voyage, nous avons pris 2 mois de vacances pour essayer de profiter un peu de ce pays immense, qui, rappellons-le pour les nuls en géo, fait à peu près 5 fois la superficie de la France et quelques 5000 kms du Nord au Sud.

Pour ceux qui auraient un metro de retard, je me dois de vous présenter Nat, la fille que j’ai rencontré un soir dans un bar parisien, 2 jours avant un départ d’un an pour le Bénin et qui fut assez folle pour me suivre. Le séjour béninois est maintenant terminé, mais elle est toujours là à mes côtés, et attend même un enfant (bah de moi, non mais) que l’on appelle provisoirement mais néanmoins amoureusement Alfred. Aujourd’hui, elle me fait découvrir le pays où elle est née, où elle a vécu la moitié de sa vie et me présente aux 122 membres qui composent sa famille. Puis fin janvier, nous rentrerons en France, à Paris plus exactement où nous tenterons de nous réacclimater au sale temps et à la mauvaise humeur, au moins jusqu’à la naissance de notre bébé, prévue debut mai.

Pourquoi un blog ? Et bien pour être djeun's, hype, éviter de réécrire à chacun les mêmes choses, et se contenter de vous balancer quelques photos sous-titrées “c’était trop beau, truc de ouf, trop de la balle, on se tape trop des barres...” (clin d’oeil tout spécial à Lau). On essayera de l’alimenter régulièrement donc enregistrez l’adresse et revenez de temps en temps si ça vous intéresse. Et pensez aussi à nous poster quelques messages. A très tout de suite.

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