Champagne !
Je ne peux pas commencer sans vous souhaiter à tous et à toutes une année 2008 pleine de tout ce que vous voulez, bah ouais après tout, à vous de choisir : amour, santé, gaz, électricité... J'espère que vous avez passé cette période de fêtes dans la bonne humeur et le foie gras, et que vous avez su profiter (pour ceux qui habitent en France) du froid et de la grisaille, car ici ça devient insupportable : être en T-shirt et en tongs tous les jours c'est quand même pas facile.
Pour nous les fêtes n'ont pas été si spectaculaires. Etant donné que ça fait un mois que l'on va de repas gargantuesques en gueuletons orgiesques, Noël et le Premier de l'An se sont contentés de ne pas sortir de l'ordinaire : on s'est goinfré comme des porcs. C'est d'ailleurs l'un de ses animaux version bébé que l'on a dégusté jusqu'au bout des os lundi soir. Un cochon de lait façon argentine, ça fond dans la bouche comme... un cochon de lait façon argentine.
A ce propos, je me dois de répondre à l'une de tes interrogations mon Cabanou. Nat, qui, rappelons-le, est enceinte, a pris 4 kilos depuis notre arrivée dans ce pays où on te séquestre sans arrêt à table, ce qui est bien parce qu'elle en avait perdu pas mal pendant les 3 premiers mois. Et moi, par solidarité, j'en ai pris 4 aussi. Ce qui fait que je viens de battre mon record de tous les temps de kilos sur la balance. C'est mon père, qui est friand de stats et de records, qui doit être content...
Je reviendrai plus tard, plus en longueur, sur quelques expériences saisissantes voire traumatisantes, que l'on a pu vivre depuis notre arrivée, attablé.
Parce que tout de suite, maintenant, je me dois de vous avouer, qu'une nouvelle fois, je ne regarde pas ma petite femme et son gros ventre de la même façon. Ceux qui suivent le savent sans doute : aujourd'hui, c'était jour d'échographie. Ce qui nous a permis de constater qu'Alfred se portait comme un charme. Sous les feux des projecteurs gynécologiques, il nous a même gratifié de plusieurs pirouettes qui nous ont permis de découvrir son SEXE : alors coucougnettes ou pas, je vous le donne en mille... Qu'est-ce que ça peut bien être... allez, faîtes preuve d'intuition, un peu de concentration et... vous voulez savoir ? Et bah vous savez quoi ? On va pas vous le dire, en tout cas pas maintenant. Non, non. On préfère vous faire attendre un peu, ou plutôt se laisser désirer. On vous propose un marché : si on reçoit 25 commentaires à ce message, provenant de personnes différentes et pariant sur le sexe, on vous le dit... sinon tant pis, ça restera dans notre bouche. Bah quoi ? C'est pas dur. Tiens toi par exemple, qu'est-ce t'en penses ? C'est une fille ou un garçon ?
Oui, je sais, certains se souviennent sans doute que je ne voulais pas le savoir, mais j'ai finalement capitulé face à la tyrannie des curieux. Et puis c'est vrai que ça le rend un peu plus présent, surtout pour moi qui n'a pas la chance de recevoir les coups de pied, de sentir les nausées, les remontées acides et toutes ces choses merveilleuses. Maintenant je m'imagine mieux le métier qu'il fera plus tard, l'instrument qu'il devra pratiquer.
Autre information concernant le bébé. Tout le monde nous a dit jusque là qu'il devait naître le 11 mai, mais le gynéco rencontré aujourd'hui a misé sur le 24 avril, ou en tout cas avant la fin du mois d'avril (parce qu'il est déjà bien balèze, comme son père)... ce qui me fait me poser la question (que je vous pose à vous, chers membres de ma famille) : c'est quand les 100 ans de mamy ?
Bon, une pizza m'attend, donc je m'arrête ici. Et vous re-souhaite le meilleur pour cette nouvelle année. Nous remercions chaleureusement tous ceux qui prennent le temps de nous écrire quelques lignes sur le blog, c'est ce qui nous donne envie de le continuer. Je suis heureux (et Nat aussi) de retrouver par ce biais de vieux amis dont je n'avais plus de nouvelles depuis pas mal de temps (je parle de toi Guillaume), de constater que tu possèdes toujours la plume la moins lisible et la plus déjantée oh toi mon Fredo (Palme d'Or) et patati patata....
N'oubliez pas les paris, sinon on vous parle plus.
Des bibis